Grands Reportages - Entreprises centenaires : pour le meilleur et pour le pire - Episode 2

Les entreprises familiales ne sont que 1500 sur les 3 millions que compte la France : 1 siècle après leur création, elles appartiennent toujours aux descendants de leur fondateur. Quel est leur secret ? Comment surmonter la mondialisation, s'adapter aux nouvelles technologies, traverser les crises financières et transmettre aux héritiers l'envie de relever le défi ? Et les défis ne manquent pas : - Pour Benoît et Vincent, 2 frères qui sont la 6ème génération d'artisans confiseurs à produire du nougat, il faut trouver de nouveaux clients. C'est sur le marché de Noël de Toulon, une première pour eux, qu'ils vont tenter de sauver le patrimoine et le savoir-faire ancestral. - C'est un chantier démesuré qui attend Nicolas. A 46 ans, il dirige une société d'horlogerie monumentale créée en 1780. Cette fois, c'est la restauration de l'horloge de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Lyon qu'il doit assurer. - La maison Micouleau s'apprête à vivre une année mouvementée : la jeune Marjorie, 28 ans, va reprendre la conserverie familiale et doit se former à tous les métiers de la charcuterie. Son baptême du feu sera la Salon de l'Agriculture où elle va tenter, comme tous ses ancêtres auparavant, de décrocher une médaille. - Lourde responsabilité pour Constance, 35 ans, qui a commencé comme vendeuse de chaussettes à la manufacture Perrin, se retrouve aujourd'hui à la tête de l'entreprise et doit en organiser le centenaire…sous l'œil lointain mais avisé des descendants, qui n'ont pas voulu reprendre l'héritage familial. - Olivier se lance dans un nouveau processus de fabrication au laser pour décorer la porcelaine que sa famille produit depuis 1768. Depuis qu'il a repris l'entreprise familiale, il lui faut sans cesse innover pour rester compétitif sur ce marché très tendu des arts de la table. -A 32 ans, Boris a fait le pari de redonner vie à la société familiale. Fondés par son arrière-arrière-grand père en 1875, les Cafés Maurice produisaient et vendaient des milliers de paquets de café partout en France pendant des générations. Mais face à la concurrence, la société ferme en 1982. C'était sans compter sur Boris, qui veut continuer l'histoire de la marque. Textile, artisanat, gastronomie… ces Français et Françaises déploient toute leur énergie pour perpétuer la lignée familiale. Nous allons les suivre pendant de longs mois, chacun dans leur domaine, alors qu'ils s'apprêtent à relever un défi important, un tournant dans l'histoire de leur entreprise pour continuer à traverser le temps.