Enquête d'action - Gangs, trafics, règlements de compte : la France secrète des Bikers

La plupart des polices du monde les considèrent comme des gangs criminels. Eux se réclament du « 1% » des motards libres de toute entrave. Blousons de cuir, grosses motos, tatouages inquiétants : ces bikers s'appellent Hells Angels, Outlaws, Bandidos ou encore Gremiums. Des clubs de motards internationaux, régulièrement accusés d'extorsion, de trafics ou de règlements de compte, parfois meurtriers. Des bandes rivales et secrètes qui fonctionnent pourtant de la même manière : une hiérarchie quasi-militaire, un devoir d'assistance entre membres, de longs et exigeants processus d'adhésion. Pour la première fois en France, deux clubs ont accepté de révéler une partie de leur mystère. Les Outlaws : le plus ancien des groupes de bikers au monde. Implantés en Normandie et dans la région toulousaine, ils perpétuent les rites de cette confrérie née aux Etats-Unis à la fin des années 1950. Christian, chef d'entreprise au Havre (Seine-Maritime), est l'un de ceux qui a introduit ce club en France, il y a vingt ans. Les Gremiums : nés en Allemagne il y a trente ans, ils viennent de s'installer dans le nord-est de la France. Emmenés par l'ancien militant d'extrême droite Serge Ayoub, nous verrons comment ils tentent de s'imposer sur le reste du territoire. Bagarre, testostérone et rock'n'roll : plongée dans une culture virile de la moto !