Capital - Débrouille, combines et fortune : révélations sur l'argent des gens du voyage
C'est une communauté secrète qui fascine autant qu'elle dérange. Surtout quand on parle d'argent. Ils sont Gitans, Tsiganes ou Manouches et sont près de 300 000 hommes et femmes qui font partie de la grande famille des gens du voyage. Qu'ils soient forains, ferrailleurs ou auto-entrepreneurs, tous ont une façon intrigante de gagner leur vie et une manière bien à eux de dépenser leur argent. Une économie fondée sur l'itinérance, avec ses propres codes et ses galères. Certains brassent des fortunes, mais la plupart navigue entre débrouille et combines pour boucler leurs fins de mois. Exceptionnellement, la communauté des gens du voyage a ouvert ses portes aux équipes de Capital. Enquête sur les secrets de leur économie. À 49 ans, Joseph, ancien haltérophile et fan de Harley-Davidson est un pilier de la communauté, un homme qui fait sa fortune dans le business des métaux. Il achète et revend tous les jours des centaines de kilos de laiton, de cuivre et d'acier. Impossible de l'arnaquer, il détecte la qualité et la valeur des métaux en un coup d'œil. Etonnamment, malgré des revenus très confortables, il mène toujours une vie simple dans un mobil-home entouré de son clan. Ses seules folies : une passion pour les flacons de parfum XXL et surtout, les fêtes familiales. Pour l'anniversaire de sa fille de neuf ans, il prépare une soirée grandiose. Rien n'est jamais trop beau pour épater les membres du clan. Fêtes extravagantes, repas gargantuesques où l'alcool coule à flot : les gens du voyage dépensent sans compter et font appel à des entrepreneurs qui ne font pas partie de la communauté. Traiteurs, pâtissiers ou encore vendeurs de caravanes : tous ont appris les codes pour faire du business avec les gens du voyage. Première règle : ne pas négocier ! À Gruissan (Pyrénées-Orientales), Éric et Jérôme Lanaret sont les propriétaires du parc d'attraction « Pirat'Parc » : quarante manèges qui leur rapportent gros. Systèmes de jetons, attractions à sensations et jeu de hasard, ils savent vous divertir mais aussi vous faire dépenser beaucoup d'argent et avec le sourire ! Quel est le secret du business des fêtes foraines ? Révélations sur les jeux de hasard les plus rentables. Mais au sein de cette immense communauté, de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts. La plupart des Gitans sont auto-entrepreneurs, des travailleurs « couteaux-suisses » qui exercent des métiers dont personne ne veut. « DonBran », alias Brandon, 32 ans, enchaîne les petits boulots de récupération de déchets. Et dans ce métier, il doit sans cesse ruser pour s'imposer et se faire payer ! Kevin, dit « Don Niglo » est un pro des petits travaux à domicile, il se déplace dans toute la France. Mais gagner sa vie n'est pas simple. Il faut se faire accepter et aussi rentabiliser son activité. Comment fidéliser une clientèle, établir le meilleur circuit ? L'itinérance est un vrai savoir-faire. Carburant, tarifs des aires d'accueil, coût de l'électricité : s'il veut gagner sa vie, il doit tout étudier précisément. La tâche se complique quand il fait face à des municipalités qui ont déclaré la guerre aux gens du voyage. C'est le cas de Saint-Molf (Loire-Atlantique), où le terrain de football a été envahi par des dizaines de famille la veille de la fête du village. Le maire va tout tenter pour les déloger.
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