Bonjour chez vous ! - L'intégrale du lundi 25 novembre

Au programme de cette édition : l'interview politique de Laurent Saint-Martin, ministre chargé du budget et des comptes publics. Ce lundi, les sénateurs entament l'examen d'un budget crucial pour éviter une crise financière et un "shutdown" à l'américaine. Alors que Michel Barnier mise sur la collaboration avec le Sénat pour finaliser ce texte, des divergences notables subsistent entre le gouvernement et la majorité sénatoriale. Les enjeux sont nombreux : taxe sur l'électricité, soutien aux entreprises, et mesures sociales. La question se pose alors : un accord est-il réellement possible ?Nous recevons également Claude Raynal, président de la commission des finances au Sénat. Après les débats houleux des députés, les sénateurs, qui soutiennent à une large majorité le gouvernement, comptent remodeler la copie du texte budgétaire pour redresser les finances publiques. Mais le défi reste de taille, car le Premier ministre Michel Barnier n'a cessé de multiplier les concessions sur les retraites, sur les efforts d'économie demandés aux grandes entreprises ou encore aux départements et aux collectivités locales. Le Sénat se lance cette semaine dans la bataille pour réduire le déficit avec 60 milliards d'économies pour 2025. Comment la gauche va-t-elle peser¿? Y aura-t-il des points d'accord notamment sur la réduction des efforts demandés aux collectivités¿?Enfin dans le Club des Territoires. Après l'adoption de l'abrogation de la réforme des retraites en commission à l'Assemblée nationale grâce au soutien du Rassemblement national, le texte sera débattu le 28 novembre dans l'hémicycle. Un dossier épineux qui s'ajoute sur la pile du gouvernement. L'examen du texte aura lieu dans la niche parlementaire des Insoumis qui fixent l'ordre du jour. Le texte du groupe LFI à l'Assemblée nationale prévoit l'abrogation du report de l'âge légal ou minimal de départ à 64 ans, mais également la suppression de l'allongement de la durée de cotisation à 43 ans. Le parcours parlementaire de la proposition de loi promet d'être semé d'embûches, le Sénat, à majorité de droite, et le gouvernement de Michel Barnier y étant opposés. La réforme a-t-elle des chances d'être abrogée ? Nous en débattons.